Virologie : la menace de la grippe aviaire

Publié le par Elodie Lebreton

    La grippe aviaire, connue également sous le nom de grippe du poulet, est très virulente chez les volatiles (notamment sur les poulets et dindes d’élevage), où le taux de mortalité des volatiles infectés est très élevé.

    Le problème, c’est que cette grippe a été transmis à des humains lors de contacts prolongés avec les volailles. A ce jour, on recense déjà 64 victimes essentiellement en Asie. Et maintenant, l’inquiétude des chercheurs réside dans le fait que ce virus devienne transmissible d’homme à homme. Les risques que cela se produisent seraient accentués si une personne avait, en même temps, la grippe humaine et la grippe aviaire ; ce qui pourrait engendrer un nouveau virus qui aurait la même virulence que le virus de la grippe aviaire, et la particularité d’être transmise d’homme à homme grâce aux proLa grippe aviaire, connue également sous le nom de grippe du poulet, est très virulente chez les volatiles (notamment sur les poulets et dindes d’élevage), où le taux de mortalité des volatiles infectés est très élevé.

 

    Pour éviter ce fléau, la France commence à prendre des dispositions contre ce virus, c’est-à-dire une commande de 20 millions de doses de l’hypothétique futur vaccin. Car vaccin, il existe. En effet, les résultats concluants des premiers tests d’un vaccin humain ont été rendu le 8 août dernier. Le vaccin contient 6 fois plus de protéines antigéniques (hémagluttine) qu’un vaccin classique contre la grippe, ce qui a pour conséquence une faible production de ce vaccin. Le dilemme qui est donc posé à l’Etat, est de trancher entre : vacciner efficacement la partie de la population la plus à risque, ou vacciner moyennement tout le monde.


Source : Science et Avenir, Octobre 2005

Publié dans Grippe aviaire

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